SIAC, compétence GEMAPI, gouvernance
Samedi 26/11 s’est tenue à Evian, au Palais Lumière, la conférence annuelle des maires du @SIAC, introduite par @GéraldinePflieger, sa présidente.
Le principal sujet du jour a porté sur la GEMAPI , c’est à dire la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.
Notre territoire, morcelé entre différentes collectivités territoriales, n’est pourtant géographiquement qu’un seul bassin versant hydrologique, avec un réceptoire commun, le Léman. L’Etat et l’Agence de l’Eau RMC souhaitent simplifier la gestion administrative et technique afin d’éviter les complexités dues à des couches multiples et aux redondances.
Un état des lieux, très clair malgré les aspects techniques et la complexité du sujet, réalisé par un cabinet mandaté par le SIAC, a permis de montrer les difficultés, les enjeux et les scénarios possibles. Puis un court débat avec les présidents des 3 collectivités (CCPEVA, Thonon-Agglo, CCHC) a mise en avant les divergences de vues. Le SIAC pourrait devenir l’interlocuteur unique sur cette question mais Thonon-Agglo, souhaite, en tout cas c’est ce j’ai compris, que le problème général de la gouvernance à l’échelle du territoire soit réglé avant de transférer, c’est-à-dire perdre, ses compétences sur la partie Ouest Lémanique.
Les deux autres collectivités territoriales, CCPEVA et CCHC, acceptent un transfert complet sur la partie Est Lémanique. La complexité vient aussi du fait que cette zone, les Dranses, est aussi dans le périmètre de Thonon-Agglo, qui accepte que le SIAC soit l’interlocuteur unique : cf carte .
Que retenir de tout ça : que le Chablais est effectivement morcelé, que le SIAC est une structure qui travaille à l’échelle du territoire, qu’un compromis a été trouvé pour éviter que ce qui a déjà été amorcé (le travail en commun sur la partie Est avec CCEPEVA, CCHC et Thonon-Agglo) puisse continuer mais comme l’a rappelé @BrunoGillet, le Chablais devrait aller vers une gouvernance commune pour cette question mais aussi les transports, l’économie, la santé, etc.
Bref, faut il
- - changer la gouvernance avant de transférer les compétences ?
- - ou faire l’inverse, transférer, déléguer des compétences, qui montreront que les synergies sont possibles, que la mutualisation est efficace et qu’il faut aller vers une gouvernance unique ?
#PQNAE est favorable à la deuxième solution, pour ne pas perdre encore plus de temps sur ces grandes problématiques qui se posent à notre territoire.
Jean Guillard, Sophie Boit, Vincent Weschler
Ps : quels impacts ces problèmes de gouvernance pour le citoyen, éloigné de ces questions ? Un exemple anecdotique : je me suis rendu récemment à Genève pour une réunion. Un aller en Léman Express, un retour, par bus, car pas de train en début d’après-midi ; les deux sont assez rapides et efficaces. Sauf que le bus s’arrête à Vongy….
Tout-à-fait d'accord avec vos conclusions, soyons pragmatiques et montrons ce qui marche pour avancer dans d'autres secteurs.
RépondreSupprimerIl est vrai que Thonon agglo fait le forcing car du coup ce serait Thonon qui serait chef de file de cette intercommunauté. J'espère que Thonon agglo reviendra à plus de raison et de responsabilité dans ses décisions.
Et entièrement d'accord aussi sur l'intérêt pour le citoyen lambda à ce que ces problèmes soient traités à un échelon plus large que la CC, sans toutefois aller jusqu'au département. Tout le bassin versant nord du Léman, jusqu'à Douvaine-Annemasse devrait en faire partie, tant pour l'eau que pour les transports. Car dans ces deux secteurs de notre vie, il y a urgence !
Merci à nos 3 élu.e.s