Conseil municipal du 05 mai 2022
Ce conseil, initialement prévu fin avril, a été reporté début mai. L’ordre du jour est court mais a donné lieu à des débats intenses.
Validation du PV du conseil de mars :
o En complément du PV, un document, sous format papier, présentant l’ensemble des frais de missions 2021 des élus a été fourni, , comme nous l’avions demandé et comme Mme le maire s’y était engagée lors du dernier conseil.
o Une fiche pratique de la Direction Générale des Collectives Locales a été rajoutée au PV, qui stipule qu’ « il est recommandé d’inclure tous les avantages en nature dans l’état récapitulatif, qu’ils soient exprimés sous forme numéraire ou non ».
o Aucun autre document n’ayant été rajouté, nous avons demandé que soit exprimé publiquement et clairement que les élus n’ont aucun autre avantage en nature, de quelque nature qu’il soit, c’est à dire par exemple aucun abonnement de téléphone, ni d’ordinateur acheté sur le budget municipal, etc.
o Mme le maire a indiqué qu’effectivement il n’y avait aucun avantage de ce type.
La transparence des fonds publics est nécessaire et il est sain que les choses soient clairement énoncées afin que les évianais puissent prendre connaissance de ces éléments.
Nous avons aussi demandé que la retranscription des débats soit de même nature pour tout le monde, c’est-à-dire une retranscription mot à mot pour tous afin de garantir l’égalité de traitements et l’homogénéité des PV. @IsabelleLang avait déjà exprimé cette demande, nous la réitérons et la formalisons.
Buvette Cachat
Le dossier majeur de ce conseil a été le vote d’une délibération sur les surcouts liés à la rénovation de la Buvette Cachat. @IsabelleLang est d’abord intervenue pour demander des clarifications sur la présentation du budget puis sur l’absence, à ce jour, de l’objectif final de cet espace, qui fait l’objet de débats dans des groupes de travail pilotés par la municipalité.
Ces questions ont fait l’objet de remarques vigoureuses de la part de #JPAmadio, revenant à plusieurs reprises sur le fait que des discussions ont lieu dans les groupes de travail, que les réponses étaient présentes dans les CR, que dans ces groupes @IsabelleLang n’était pas toujours présente, et que les questions posées au Conseil devaient être en lien avec la délibération et que ce n’était pas le cas…
Suite à ces remarques, notre intervention, avant de revenir sur le fond, a porté sur la forme, sur ces reproches, répétés, de l’absence, occasionnelle, d’élus minoritaires à certaines commissions. On reconnait qu’il est parfois difficile d’être présent à des horaires que nous n’avons pas choisis, pris par des contraintes professionnelles ou personnelles, ou par d’autres commissions qui se tiennent en même temps… Comme c’était le cas pour la dernière commission sur la buvette Cachat.
Je suis intervenu sur ces points car, jusqu’à présent, la plupart des débats s’était tenue dans une atmosphère policée, respectueuse. Ces reproches, injustifiées, dont a fait l’objet à cette séance @IsabelleLang mais qui avaient été aussi adressées à des membres de notre groupe lors d’autres séances, ne permettent pas d’avoir des débats sereins. Et l’absence récurrente de certains membres de la majorité aux conseils et aux commissions, devrait inciter à plus de retenu : une élue de la majorité n’a été présente à aucun des conseils depuis l’élection, une autre élue, avec délégation, est aux abonnés absents depuis un moment…
J’ai rappelé ensuite que les questions pouvaient en effet avoir déjà été posées au sein des commissions mais que le Conseil étant public et en présence de la presse, il est de notre devoir de les reposer à ce moment-là pour que les citoyens soient informés en toute transparence.
Enfin, j’en suis arrivé au point d’intervention sur cette délibération, la gestion des politiques publiques et des projets, en général, pour un point de vue méthodologique :
« Nous avons bien compris l’aspect historique, patrimonial de cet édifice et la difficulté d’anticiper les couts. On assiste à une augmentation forte du budget total. Bien sûr, il est nécessaire de finaliser ce projet et nous sommes évidemment partisans de ce projet mais le cout total peut devenir problématique.
L’opération de rachat, réalisée sous la mandature précédente, apparait comme mal anticipée car elle est sans destination précise. Si un projet avait été défini en amont, des stratégies de partenariats, des réflexions sur la mutualisation des coûts auraient pu être mises en place et auraient ainsi permis que la charge soit moins lourde pour les finances de la ville et soit au final plus partagée. Le partenaire Danone, un emplacement de vente lui est réservé, aurait aussi pu participer à la réhabilitation de cet édifice ».
Cette intervention avait pour but de rappeler qu’à nos yeux une bonne gestion des politiques publiques est de définir au préalable la destination, l’objet du projet, permettant de bien cadrer les objectifs et ainsi d’avoir accès à des partenariats identifiés. Ce principe méthodologique n’est malheureusement pas souvent appliqué à Evian.
L’intervention n’a visiblement pas été comprise par l’élu en charge de ce dossier qui est intervenu vivement, coupant la parole, réitérant ses propos sur les absences aux commissions, sur le fait que la communication n’était pas bonne dans notre groupe car je ne semblais pas au courant (ce qui est évidemment faux et je l’ai montré lors de la séance en lui parlant d’informations données lors de leur derniére réunion qui s’était tenue très récemment!), sur la concertation qui était forte sur le devenir de la buvette, etc.
Dommage que nos questions aient entrainé une telle réaction, une telle agressivité sur un dossier qui fait l’unanimité, la nécessité de rénover cette buvette et de lui trouver une destination qui soit utile pour nos concitoyens, qui soit emblématique pour la ville et alors que nous participons activement à cette commission. Pour information le coût initial était d’environ 6 M€, il est actuellement proche des 10 M€ et demain, 12, 15, ….?
Questions orales
Enfin nous avons posé deux questions orales, la deuxième étant similaire à celle posée par @IsabelleLang
- Depuis plus d’un mois, les habitants d’un immeuble de 8 étages géré par le bailleur social SA Mont Blanc, n’ont plus d’ascenseur et pour certains cette panne est très pénalisante. Est-ce que vous avez interrogé le bailleur social SA Mont Blanc pour que ce problème, apparemment récurent, puissent trouver une solution ?
Mme le maire a répondu que dès qu’elle avait eu connaissance de ce fait, en même temps que nous, donc par la presse, elle a contacté la SA Mont Blanc. Les investigations techniques ont été faites, le problème résolu.
Nous ne pouvons que regretter que ce soit la presse qui alerte sur de tels dysfonctionnements et que des systèmes d’alertes n’existent pas.
- Le siège de la SAEME est implanté à Evian au Carré Lumière. Une nouvelle réorganisation de la société, suite à un premier plan social, pourrait voir les derniers emplois de la SAEME localisés dans la ville disparaitre et ceci en contradiction avec les accords passés. Nous nous inquiétons de cette situation. Pouvez-vous nous dire si vous avez été informée de ces évolutions et si des négociations sont en cours ?
Mme le maire a indiqué s’être entretenue avec les dirigeants et le fait régulièrement. Elle est vigilante sur les emplois, sur les engagements de la SAEME, sur la prochaine négociation de la convention (2027) et nous n’avons pas d’inquiétudes particulières à avoir, ni sur la localisation du siège de la société, ni sur les emplois.
Nous prenons acte de ces informations mais nous restons inquiets de l’évolution annoncée de la SAEME, de la localisation future réelle du siège et surtout des emplois sur Evian dans le contexte de restructuration prévue.
Jean et Vincent, Sophie étant excusée.
https://parcequenousaimonsevian.blogspot.com/
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